Il y a des étapes dans mon voyage que je projette, que j'imagine longtemps auparavant et qui me happent une fois que j'y arrive. Vienne était de celles-lá, bien sur. Istanbul en sera surement une autre. Et il en est d'autres, sur lesquelles je ne projette rien, des étapes que je veux passer au plus vite parce qu'elles ne s'inscrivent d'aucune maniere que ce soit dans mon imaginaire. Des étapes qui pourtant compteront dans mon voyage comme de bouleversantes surprises, des coups de coeurs imprévus, de nouvelles portes qui s'entrouvrent alors que je n'avais pas daigné les pousser.
La Slovaquie est de celles-la.
Le bout de Danube qu'elle partage avec la Hongrie est si petit qu'á la préparation de mon voyage, je n'avais meme pas entrevu le fait qu'il me faudrait y passer. Je m'imaginais déjá la montagneuse Autriche, la verte Hongrie. Mais la Slovaquie ? Quand, á Vienne, je m'étais rendue compte qu'inévitablement, j'y passerais au moins trois jours, je m'étais renfrognée devant cette étape imprévue. Je n'ai vu en la Slovaquie qu'un transit, une escale entre deux avions qu'on passe par obligation, en attendant la suite des aventures. Pas seulement parce que je ne parle pas la langue. Mais, surtout, parce qu'elle ne m'évoquait rien, parce qu'elle se posait lá, imprévue.
Pour mieux me donner raison, Bratislava, á la frontiere, m'apparait sous un ciel que je n'ai jamais vu aussi bas, grise a pleurer. Elle a la tristesse des anciennes capitales soviétiques dont le centre rutilant se heurte aux barres d'immeubles qui s'étendent á perte de vue. Et ce ciel, si triste, qui menace de me tomber dessus á chaque coup de pédale... D'ailleurs, c'est ce qu'il fait, et ma premiere journée slovaque se passe sous la pire averse qu'il m'ait été donné de subir depuis le début de mon voyage. Je serre les dents en pédalant contre le vent, crispée au possible comme pour mieux lui montrer, á cette satanée Slovaquie, que je ne vais pas m'en laisser conter !
Il faut tout de meme me résoudre á demander un toit. Apres de longues minutes á tourner en rond dans le village oú je me suis arretée, je demande á une femme qui rentre chez elle, pressée sous son parapluie, si par hasard elle parle allemand... Elle a l'air embeté, l'allemand, elle ne le parle presque pas, quelques mots tout au plus qu'elle se rappelle de l'école primaire. Mais on se comprend, malgré tout, á grands renforts de mimes, de mimiques, et de ces minuscules bribes de conversations que l'on parvient á échanger. La tente est plantée, la pluie s'est calmée, et moi je suis invitée á prendre le thé chez Marika, son mari Jane et ses filles, Victoria et Christina. Tronant fierement sur la grande table en bois, ravi probablement d'etre enfin utile apres de longues années passées sur l'étagere, le gros dictionnaire hongrois-allemand passe de mains en mains, feuilleté de maniere plus ou moins precipitée au gré des rebondissements de la conversation. De fil en aiguille, le thé est remplacé par du café, puis par les couvers annonciateurs du diner. Marika pose devant moi une immense assiette de bouillon de poule - un vrai de vrai, une véritable potion magique dont chaque gorgée me remet un peu plus sur pied. Mon voyage est dur car dans les moments difficiles, je ne peux me raccrocher qu'á la promesse incertaine d'un toit et d'un couvert le soir. Ceux-ci ne me sont jamais dus : ce sont des cadeaux, que l'on ne me fait pas toujours. Il n'est pas facile de pédaler contre le vent sans pouvoir se raccrocher á ce qui nous attend á l'arrivée. Mais quand c'est un bouillon de poule que l'on nous sert, dans une immense assiette, et avec une bourrade affectueuse sur l'épaule, tout est immédiatement effacé - je repars a zéro, rassérénée comme jamais.
C'est Marika qui se fait le temps d'une soirée l'interprete de la famille. Jane parle tres vite, en me regardant, puis pousse sa femme du coude : "Allez ! Traduis !" Et Marika de se plonger dans son dictionnaire : "Il... dire... il... préférer... moteur... dessus... vélo." Je reconstitue mentalement la phrase commencée il y a dix bonnes minutes, sous le regard attentif de Jane qui guette ma réaction á sa blague. Enfin, j'esquisse un rire laborieux qu'il reprend sur le meme ton. La conversation n'est pas des plus spontanée et les jeux de mots probablement pas aussi piquants qu'ils ne devraient, mais qu'importe. Le plaisir d'échanger est intact, et tellement fort malgré ces obstacles linguistiques qui empechent toute subtilité. Oui, nous sommes grossiers ce soir dans cette petite cuisine, a essayer tant bien que mal de nous raconter avec dix mots de vocabulaire mal prononcés. Nous sommes beaucoup trop lents, peut-etre un peu risibles avec nos gestuelles exagérées et nos soupirs satisfaits quand nous parvenons á nous comprendre. Et pourtant, nous ne pouvons pas faire autrement que d'essayer, encore et toujours, de parler, de nous comprendre. C'est plus fort que nous. Je redoutais ce pays dont je ne comprenais pas la langue. Pourtant, le partage se moque bien de la langue. Il est au-delá, bien au-delá.
Au moment de regagner ma tente, c'est dans leur anglais balbutiant d'écolieres que Victoria et Christina me demandent : "Please, Juliette, come tonight sleep in our room..." Le partage s'affranchit de la langue, l'hospitalité aussi.
Le décor est un peu different la nuit suivante. Aniko habite á Amsterdam avec ses deux fils, et parle parfaitement l'anglais. Elle rend visite á sa mere, Maria, veuve depuis l'année derniere. Dans le village, il n'y a pas grand chose á faire d'autre que de rester á la maison toute la journée, profiter du jardin, bavarder paresseusement. Mais aujourd'hui, Aniko, exceptionnellement, est allée á l'épicerie acheter des gateaux. C'est lá que je la cueille. Quand nous arrivons chez sa mere, mon vélo chargé comme un mulet, celle-ci leve les bras au ciel, faussement désespérée. "Aniko, Aniko ! Je comprends pourquoi tu ne vas jamais faire les courses si á chaque fois que tu y vas tu me ramenes une francaise !"
Je suis encore en Slovaquie. Pourtant, la famille est hongroise - le village entier est hongrois. C'était déjá le cas chez Mariko, la veille, et je n'avais pas alors compris pourquoi.
Au lendemain de la premiere guerre mondiale, l'Autriche-Hongrie, puissance défaite, est disloquée sans ménagement. Au gigantesque empire des Habsbourg succedent une foule de petits états que les vainqueurs composent avec euphorie en tracant de nouveaux traits sur la carte d'Europe. Le Danube constitue alors une frontiere naturelle bien pratique. Au nord, ce sera la Tchécoslovaquie. Au sud, la Hongrie. Et tant pis pour les villages qui se retrouvent á présent du mauvais coté de la frontiere. Le nouvel ordre européen peut enfin s'établir.
Depuis la France, cet épisode de l'histoire est une broutille, une anecdote dont nous peinons á nous souvenir, quatre-vingt-dix ans apres. Les Hongrois de Slovaquie portent toujours en eux une blessure profonde á l'évocation de cette trahison des puissances occidentales. Il n'y a qu'á voir la vitesse á laquelle parle Maria, ses grands gestes et les intonations de sa voix lorsqu'elle me parle de Clémenceau, ce traitre qui les priva de patrie, et du traité du Petit Trianon, qui les condamna á un exil perpétuel. Aniko ne parvient surement pas á me traduire en anglais toute l'étendue de la peine de sa mere, déracinée á jamais. Francaise, je peine á comprendre cette blessure si profonde, ce malaise si paradoxal : Maria ne veut pas appartenir á la Hongrie. Elle laisse tomber, désabusée : "Jamais je ne me sentirai slovaque. Mais je ne veux pas de la Hongrie. Tu sais pourquoi ? Parce qu'en Hongrie, ils ne sont pas vraiment Hongrois. Ils se fichent des traditions, ils ne savent pas ce que c'est. Ici, au moins, on les respecte, les traditions. Les vrais hongrois, c'est nous !" Et pour mieux appuyer ses propos, pour mieux me prouver qu'elle détient le secret de l'identité hongroise, elle retourne á la goulache qui mijote sur le feu. Aniko me glisse : "Elle a raison. Ici, nous sommes plus purs, plus hongrois qu'en Hongrie. Mais au lieu d'avoir du ressentiment contre le monde entier, on devrait seulement etre fiers de cette pureté." Drole de paradoxe, une fois encore, que cette famille qui demande seulement qu'on la laisse vivre tranquille et qui me parle de pureté des peuples sur le ton de la conversation.
La blessure qu'a fait l'Histoire dans la région, il y a quatre-vingt-dix ans, ne s'entretient pas seulement dans les cuisines des foyers. Ici, avoir la double nationalité est interdit. Parler hongrois dans les lieux publics n'est pas toujours toléré. Et le parti d'extreme-droite slovaque semble multiplier ces derniers temps les actions contre les minorités hongroises. Quittant sa goulache une nouvelle fois, sans pouvoir tenir en place, Maria m'apporte un article de journal relatant la derniere campagne anti-hongroise du parti d'extreme-droite. Elle me montre leur logo, la double-croix qui apparait aussi sur le drapeau slovaque. "A l'origine, ca vient de Hongrie, ca. Tu vois, meme ca ils nous l'ont volé !"
Quatre-vingt-dix ans apres le traité de Versailles, les choses ne se sont pas arrangées ici. La tolérance entre les deux peuples a encore des progres á faire, les Hongrois de Slovaquie n'ont pas de pays, et Maria leve toujours les bras aux ciels lorsqu'elle évoque Clémenceau.
Je quitte la Slovaquie avec l'envie furieuse d'apprendre le Hongrois, le Slovaque, de me replonger dans mes livres d'histoire et de revenir, le plus vite possible.
La Slovaquie est de celles-la.
Le bout de Danube qu'elle partage avec la Hongrie est si petit qu'á la préparation de mon voyage, je n'avais meme pas entrevu le fait qu'il me faudrait y passer. Je m'imaginais déjá la montagneuse Autriche, la verte Hongrie. Mais la Slovaquie ? Quand, á Vienne, je m'étais rendue compte qu'inévitablement, j'y passerais au moins trois jours, je m'étais renfrognée devant cette étape imprévue. Je n'ai vu en la Slovaquie qu'un transit, une escale entre deux avions qu'on passe par obligation, en attendant la suite des aventures. Pas seulement parce que je ne parle pas la langue. Mais, surtout, parce qu'elle ne m'évoquait rien, parce qu'elle se posait lá, imprévue.
Pour mieux me donner raison, Bratislava, á la frontiere, m'apparait sous un ciel que je n'ai jamais vu aussi bas, grise a pleurer. Elle a la tristesse des anciennes capitales soviétiques dont le centre rutilant se heurte aux barres d'immeubles qui s'étendent á perte de vue. Et ce ciel, si triste, qui menace de me tomber dessus á chaque coup de pédale... D'ailleurs, c'est ce qu'il fait, et ma premiere journée slovaque se passe sous la pire averse qu'il m'ait été donné de subir depuis le début de mon voyage. Je serre les dents en pédalant contre le vent, crispée au possible comme pour mieux lui montrer, á cette satanée Slovaquie, que je ne vais pas m'en laisser conter !
Il faut tout de meme me résoudre á demander un toit. Apres de longues minutes á tourner en rond dans le village oú je me suis arretée, je demande á une femme qui rentre chez elle, pressée sous son parapluie, si par hasard elle parle allemand... Elle a l'air embeté, l'allemand, elle ne le parle presque pas, quelques mots tout au plus qu'elle se rappelle de l'école primaire. Mais on se comprend, malgré tout, á grands renforts de mimes, de mimiques, et de ces minuscules bribes de conversations que l'on parvient á échanger. La tente est plantée, la pluie s'est calmée, et moi je suis invitée á prendre le thé chez Marika, son mari Jane et ses filles, Victoria et Christina. Tronant fierement sur la grande table en bois, ravi probablement d'etre enfin utile apres de longues années passées sur l'étagere, le gros dictionnaire hongrois-allemand passe de mains en mains, feuilleté de maniere plus ou moins precipitée au gré des rebondissements de la conversation. De fil en aiguille, le thé est remplacé par du café, puis par les couvers annonciateurs du diner. Marika pose devant moi une immense assiette de bouillon de poule - un vrai de vrai, une véritable potion magique dont chaque gorgée me remet un peu plus sur pied. Mon voyage est dur car dans les moments difficiles, je ne peux me raccrocher qu'á la promesse incertaine d'un toit et d'un couvert le soir. Ceux-ci ne me sont jamais dus : ce sont des cadeaux, que l'on ne me fait pas toujours. Il n'est pas facile de pédaler contre le vent sans pouvoir se raccrocher á ce qui nous attend á l'arrivée. Mais quand c'est un bouillon de poule que l'on nous sert, dans une immense assiette, et avec une bourrade affectueuse sur l'épaule, tout est immédiatement effacé - je repars a zéro, rassérénée comme jamais.
C'est Marika qui se fait le temps d'une soirée l'interprete de la famille. Jane parle tres vite, en me regardant, puis pousse sa femme du coude : "Allez ! Traduis !" Et Marika de se plonger dans son dictionnaire : "Il... dire... il... préférer... moteur... dessus... vélo." Je reconstitue mentalement la phrase commencée il y a dix bonnes minutes, sous le regard attentif de Jane qui guette ma réaction á sa blague. Enfin, j'esquisse un rire laborieux qu'il reprend sur le meme ton. La conversation n'est pas des plus spontanée et les jeux de mots probablement pas aussi piquants qu'ils ne devraient, mais qu'importe. Le plaisir d'échanger est intact, et tellement fort malgré ces obstacles linguistiques qui empechent toute subtilité. Oui, nous sommes grossiers ce soir dans cette petite cuisine, a essayer tant bien que mal de nous raconter avec dix mots de vocabulaire mal prononcés. Nous sommes beaucoup trop lents, peut-etre un peu risibles avec nos gestuelles exagérées et nos soupirs satisfaits quand nous parvenons á nous comprendre. Et pourtant, nous ne pouvons pas faire autrement que d'essayer, encore et toujours, de parler, de nous comprendre. C'est plus fort que nous. Je redoutais ce pays dont je ne comprenais pas la langue. Pourtant, le partage se moque bien de la langue. Il est au-delá, bien au-delá.
Au moment de regagner ma tente, c'est dans leur anglais balbutiant d'écolieres que Victoria et Christina me demandent : "Please, Juliette, come tonight sleep in our room..." Le partage s'affranchit de la langue, l'hospitalité aussi.
Le décor est un peu different la nuit suivante. Aniko habite á Amsterdam avec ses deux fils, et parle parfaitement l'anglais. Elle rend visite á sa mere, Maria, veuve depuis l'année derniere. Dans le village, il n'y a pas grand chose á faire d'autre que de rester á la maison toute la journée, profiter du jardin, bavarder paresseusement. Mais aujourd'hui, Aniko, exceptionnellement, est allée á l'épicerie acheter des gateaux. C'est lá que je la cueille. Quand nous arrivons chez sa mere, mon vélo chargé comme un mulet, celle-ci leve les bras au ciel, faussement désespérée. "Aniko, Aniko ! Je comprends pourquoi tu ne vas jamais faire les courses si á chaque fois que tu y vas tu me ramenes une francaise !"
Je suis encore en Slovaquie. Pourtant, la famille est hongroise - le village entier est hongrois. C'était déjá le cas chez Mariko, la veille, et je n'avais pas alors compris pourquoi.
Au lendemain de la premiere guerre mondiale, l'Autriche-Hongrie, puissance défaite, est disloquée sans ménagement. Au gigantesque empire des Habsbourg succedent une foule de petits états que les vainqueurs composent avec euphorie en tracant de nouveaux traits sur la carte d'Europe. Le Danube constitue alors une frontiere naturelle bien pratique. Au nord, ce sera la Tchécoslovaquie. Au sud, la Hongrie. Et tant pis pour les villages qui se retrouvent á présent du mauvais coté de la frontiere. Le nouvel ordre européen peut enfin s'établir.
Depuis la France, cet épisode de l'histoire est une broutille, une anecdote dont nous peinons á nous souvenir, quatre-vingt-dix ans apres. Les Hongrois de Slovaquie portent toujours en eux une blessure profonde á l'évocation de cette trahison des puissances occidentales. Il n'y a qu'á voir la vitesse á laquelle parle Maria, ses grands gestes et les intonations de sa voix lorsqu'elle me parle de Clémenceau, ce traitre qui les priva de patrie, et du traité du Petit Trianon, qui les condamna á un exil perpétuel. Aniko ne parvient surement pas á me traduire en anglais toute l'étendue de la peine de sa mere, déracinée á jamais. Francaise, je peine á comprendre cette blessure si profonde, ce malaise si paradoxal : Maria ne veut pas appartenir á la Hongrie. Elle laisse tomber, désabusée : "Jamais je ne me sentirai slovaque. Mais je ne veux pas de la Hongrie. Tu sais pourquoi ? Parce qu'en Hongrie, ils ne sont pas vraiment Hongrois. Ils se fichent des traditions, ils ne savent pas ce que c'est. Ici, au moins, on les respecte, les traditions. Les vrais hongrois, c'est nous !" Et pour mieux appuyer ses propos, pour mieux me prouver qu'elle détient le secret de l'identité hongroise, elle retourne á la goulache qui mijote sur le feu. Aniko me glisse : "Elle a raison. Ici, nous sommes plus purs, plus hongrois qu'en Hongrie. Mais au lieu d'avoir du ressentiment contre le monde entier, on devrait seulement etre fiers de cette pureté." Drole de paradoxe, une fois encore, que cette famille qui demande seulement qu'on la laisse vivre tranquille et qui me parle de pureté des peuples sur le ton de la conversation.
La blessure qu'a fait l'Histoire dans la région, il y a quatre-vingt-dix ans, ne s'entretient pas seulement dans les cuisines des foyers. Ici, avoir la double nationalité est interdit. Parler hongrois dans les lieux publics n'est pas toujours toléré. Et le parti d'extreme-droite slovaque semble multiplier ces derniers temps les actions contre les minorités hongroises. Quittant sa goulache une nouvelle fois, sans pouvoir tenir en place, Maria m'apporte un article de journal relatant la derniere campagne anti-hongroise du parti d'extreme-droite. Elle me montre leur logo, la double-croix qui apparait aussi sur le drapeau slovaque. "A l'origine, ca vient de Hongrie, ca. Tu vois, meme ca ils nous l'ont volé !"
Quatre-vingt-dix ans apres le traité de Versailles, les choses ne se sont pas arrangées ici. La tolérance entre les deux peuples a encore des progres á faire, les Hongrois de Slovaquie n'ont pas de pays, et Maria leve toujours les bras aux ciels lorsqu'elle évoque Clémenceau.
Je quitte la Slovaquie avec l'envie furieuse d'apprendre le Hongrois, le Slovaque, de me replonger dans mes livres d'histoire et de revenir, le plus vite possible.
Salut Juliette,
RépondreSupprimerJ'ai l uavec attentio nton article.
Mes parents (pas moi, étant restée à Nancy pour la fac de médecine) ont habités pendant 3 ans et demi en Hongrie, à Nyíregyháza, dans l'Est du pays, près de la frontière roumaine, en tant qu'expatriés pour leur entreprise.
Les Hongrois parlent tout autant de ce traité de Trianon.
Quand je suis allée à Budapest, il y avait beaucoup de carte géographique de la grande Hongrie (avant le morcellement causé par le traité).
Aussi, il y a énormément de racisme envetrs la communauté tsigane, en Hongrie.
Voilà, je voulais te faire partager ces quelques anecdoctes !
Bonne continuation (avec tout plein de paprika hongrois !).
Lucie.
Liebe Juliette!
RépondreSupprimerSehr gut wieder zu sehen!
Wir sprechen vile von dir.
Wir werden deine Blog neugirig lesen.
Márti
salut, je ne peux m'empêcher de penser au film "le père noël est une ordure". le goulash etait bon ?
RépondreSupprimerrachidus
J'ai lu avec beaucoup d'attention mais avec d'autant plus d'admiration, ce magnifique article , je suis extrêmement admirative face aux choses que tu as pu apprendre en si peu de temps sur le monde qui ns entoure.Je t'envie , moi aussi j'aimerais prendre mon vélo, tout laisser derrière moi , juste pour un temps et prendre la main aux gens qui t'offrent l'hospitalité. Je pense que ce voyage remettra en question la petite vie que tu mènes en France , je pense que l'on ne remet pas assez en cause la manière dont ns pouvons vivre,une rétrospection sur sa vie de manière continue, c'est ce qu'il ns faut à tous...Courage , le voyage ne fait que commencer.
RépondreSupprimerCoucou Juliette!
RépondreSupprimerPause histoire inattendue, avec cet article très intéressant et tellement bien écrit. Heureusement que tu as ce blog car toutes ces histoires n'auraient pas pu tenir le temps de se croiser sur le chemin du tram!
bonne continuation.
Laure
Salut Juliette!
RépondreSupprimerJe découvre ton projet au hasard sur le site de Libé. J'ai moi aussi fait un voyage à vélo en solitaire l'année dernière en tant que Paris Jeune Aventureuse :)
Je serai potentiellement de retour à Istanbul en septembre, si tu y es, on peut se boire un çay ensemble. Et si tu as besoin de contacts sur place n'hésite pas.
Tu peux me contacter via la page "Contact" de mon blog. D'ici là bonne route et prends soin de toi,
Amandine
Merci Lucie pour le temoignage que tu donnes de la Hongrie ! Je n'y ai passe que trop peu de temps mais j'ai moi aussi ressenti exactement ca quand j'y suis passee : et les cartes de la vieille Hongrie que l'on me montrait fierement n'ont fait que confirmer ce sentiment... Un sentiment souvent bien paradoxal et qui donne en tout cas envie d'y regarder de plus pres !
RépondreSupprimerRachidus : Le goulash etait delicieux !
mon frere croi quil peut le faire il se prend pour une star(il as19 ans
RépondreSupprimersalut
RépondreSupprimerc'est encore moi Yasmine
un garçon de notre classe voulais t’écrire mais il na pas pu le faire car il falai que on aï en classe a oui et enfaîte j’essaierai de t’écrire tous les jours tu sais
salut Juliette
RépondreSupprimerje m'appelle raide
je suis dans la classe de Monique thouvenot
classe cm1/cm2. je voulais t’écrire mais je n'ai pas pu le faire. comment fais tu si tu n'a plus rien a manger? as tu étaient blesser? et si oui comment a tu fais pour te soigner? rencontre tu des ami? si non est-que il te manque?
aller moi je dois y aller salut Juliette.
Bonjours Juliette je suis Furkan je te remercier pour la vidéo
RépondreSupprimerNe t'inquiète surtout pas, nous allons prendre à bras le corps ton projet et y travailler sérieusement ...
RépondreSupprimerJ'avais oublié qu'il fallait les mettre en route les petits-là ...!
A très bientôt..!
Bisous et plein de courage à toi.
Monique THOUVENOT
Bonjour Juliette
RépondreSupprimerje m'appelle
prénom:Emma
nom:Chauvel
âge:10 ans
dans la classe:on n'est cm2/cm1
la maîtresse elle s'appelle:Monique Touvenot
bon courage !!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerEmma Chauvel
En ce moment ou est tu ?
RépondreSupprimer