Merci a tous pour vos commentaires ou pour vos messages d'encouragement et de soutien... Je ne le répéterai jamais assez, ils me sont indispensables et imcroyablement réconfortants...
Je dois une fière chandelle aux Turcs : celle de me pousser à être de plus en plus forte. En Allemagne, en Roumanie, c'était facile. Tout le monde me chouchoutait, me répétait combien j'étais courageuse. Je partais le matin sous les regards d'admiration et avec la sensation tres agréable d'être quelqu'un que l'on enviait un peu. En Turquie, pas de cadeau. Le moindre signe de faiblesse, le moindre éternuement est vu comme la preuve éclatante de ma folie à vouloir continuer.
D'ailleurs, il y a quelques semaines encore, je n'étais pas loin de penser la même chose. De la Mer Noire à Erzurum, trois cols à 2000m d'altitude barrent fièrement la route. En Novembre, il neige à de telles altitudes. Je me le disais déjà à Istanbul : Erzurum, probablement, j'y arriverai en train... Je ne croyais pas être le genre de personnes à pouvoir relever des défis trop durs ou trop contraignants. Découvrir le monde, et à vélo, d'accord, à condition qu'il n'y ait pas trop de montées ni de vent de face, alors !
Mais voila, les Turcs sont passés par là. Et à force de me répéter, tous les soirs sans exception, qu'à Erzurum je n'arriverai jamais, ils ont fini par réveiller un aspect de ma personnalité qu'étrangement j'avais un peu laissé en sommeil depuis le début de mon voyage : ma susceptibilité...
Et au sortir de Trabzon, dernière étape sur la Mer Noire avant le début des vraies difficultés, bien sûr je doute un peu, bien sûr j'ai un peu peur, mais plus forte que tout, il faut bien l'avouer, une susceptibilité dévorante me donne des ailes.
L'étape du premier soir est magique. La Turquie tout entière se prépare à fêter la semaine sainte. Dans le village ou je m'arrête, affamée et transie de froid, la grand-mère accueille toute la famille pour l'occasion - ses dix enfants et ses innombrables petits-enfants. Certains viennent de loin, beaucoup ne se sont pas vus depuis longtemps. Pourtant, au milieu de toutes ces retrouvailles, la petite française arrivée là par hasard sur son vélo occupe une place de choix. On répète à l'envi aux nouveaux arrivants toute mon histoire qui s'enrichit à chaque nouveau membre arrivé de détails inédits. Au fil de l'apres midi, la maison se remplit de conversations, d'embrassades, de cris d'enfants qui galopent dans tous les sens. C'est la fête ! On me comble d'attentions autant que de sucreries et les enfants m'adoptent instantanément. Au milieu des sourires et des exclamations, ils sont heureux que je sois là et je le sens, et cela m'émeut terriblement. Bien sûr les mêmes mises en garde et les mêmes incompréhensions qu'ailleurs se répètent sur tous les tons. Mais à présent cela me tient moins a coeur. Je souris devant leurs airs incrédules, devant leurs "tu es folle !". J'essaie d'expliquer, et puis je passe à autre chose. Avec un grand sourire, tout passe, de toute manière... Il me suffit de savoir que je suis sur le bon chemin. Qu'importent les autres ! Moi, j'avance ! Je crois que ma sérénité, un peu retrouvée, et ma volonté, plus affirmée, se font ressentir. Mes hôtes eux aussi passent à autre chose.
Et c'est là que le voyage est beau : quand après cette période de doute et surtout d'incompréhension de l'autre, je peux surmonter cela et apprécier avec d'autant plus de force les petites choses qui nous unissent, eux et moi. Bien sûr parfois nous ne nous comprenons pas. Et alors ? Ce soir ils sont heureux de me voir chez eux et moi je suis heureuse, tellement heureuse, d'être avec eux et de partager sinon des idées, du moins des sourires et la douce chaleur du foyer.
Le lendemain, la semaine sainte commence et moi je me lance à l'assaut du col. Toute la famille est là pour me regarder partir. La route que je prends surplombe le village. Tant de gens sont passés dans la maison ou je dormais hier soir que, quand j'agite mes bras un peu à l'aveuglette au-dessus de ma tête pour un dernier adieu avant le virage, on me répond de toutes les fenêtres, de toutes les maisons. Le village entier me fête.
Toujours poussée par ma volonté de voir ce qui se cache derriere ces sacrées montagnes, mais aussi par ces cris de joie qui résonneront dans ma tête plusieurs jours, je me lance enfin à l'assaut des cols.
Bien sûr c'est dur, bien sûr la neige ne me laisse pas vraiment de répit et le froid et le vent se combinent pour me mordre allègrement. Pourtant, il faut bien les passer, ces cols. Et je les passe. Et a chaque fois l'arrivée au sommet et la redescente me rappellent pourquoi je suis partie de Paris il y a quatre mois. Le paysage est somptueux. Les forêts qui s'étendent sur toutes les montagnes environnantes me jouent des tours. En un même regard j'embrasse à la fois les feuillus rougeoyants des couleurs de l'automne et les sapins couverts de neige de l'hiver. Tout est silence. Je repense au train que j'ai failli prendre. Et je me serais privée de ça ? Je cherche souvent les mots que je pourrais plaquer sur ces instants ou je releve la tete pour me retrouver seule face à la montagne. Je ne les trouve jamais, alors je ne pense plus à rien et je laisse un immense sourire me barrer le visage.
Et après le deuxième col, j'arrive à Bayburt.
Ce jour-là, à Bayburt, c'est chez les Akkuş que je loge. Leur maison n'est pas dure à trouver : les Akkuş habitent dans l'immeuble Akkuş, propriété de la famille depuis des années. Ils en occupent tous les appartements ; c'est qu'il faut de la place pour loger Yurda et ses enfants, la grand-mère - au dernier étage - et le nouveau couple fraichement marié, au rez-de-chaussée.
Ça ne chôme pas chez les femmes Akkuş. Yurda, la cinquantaine souriante, s'occupe de ses enfants, de la cuisine, du ménage. Tout juste s'accorde-t-elle de temps en temps une pause chez l'une ou chez l'autre de ses voisines pour un petit thé qui parfois s'éternise.
Sa première fille, Anife, est toujours la premiere levée le matin. C'est qu'Anife étudie à l'université. Il faut la voir virevolter, se préparer, longtemps dans la salle de bain, choisir ses habits, se maquiller un peu et partir dans le froid, son sac à dos négligemment jeté sur l'épaule. L'année prochaine, Anife sera institutrice. Elle quittera la famille pour aller s'installer ailleurs, loin d'ici, peut-être à Ankara.
Sa soeur Semra, de deux ans plus jeune, ne fera pas d'études. Elle est la deuxieme fille : celle qui reste avec sa mère, qui récure et qui cuisine, et qui attend le jour ou un homme l'emmènera dans son foyer. Elle s'y prépare et assume déja, jusque dans sa posture, son rôle de mère de famille.
Il y a une troisième femme qui s'active dans l'appartement de Yurda. Kübra a dix-neuf ans. Voilà trois mois qu'elle a épousé Bekir, le fils ainé de Yurda. Elle habite avec lui au rez-de-chaussée. Mais chez Yurda, la main d'oeuvre est toujours la bienvenue. Alors Kübra monte, chaque matin, défait les draps, plie les vetements de Tahar, le petit dernier, prépare le thé, fait la vaisselle.
Les voilà, les femmes Akkuş, les abeilles travailleuses qui s'affairent toute la journée dans l'appartement. Yurda qui commande les opérations de sa voix forte et autoritaire de maitresse de maison, Semra qui obéit et qui apprend, Kübra qui s'active autant pour aider que pour plaire à sa nouvelle belle-mère. Quand un homme arrive, de temps en temps, le père ou Békir, elles se replient, silencieuses.
Mais le soir, à partir de dix-neuf heures, les femmes s'en donnent à coeur joie. Elles arrivent, l'une apres l'autre - les tantes, les cousines, les voisines. Les petits gâteaux sont déposés, innombrables, sur les tables, en même temps que les marrons grillés, les noisettes, et quelques plats salés. Le thé est servi, une rondelle de citron dans chaque tasse. Les femmes assises en rond sur le tapis commentent leur journée, ressassent les vieilles histoires, se montrent les petits pompons multicolores qu'elles coudront plus tard sur leurs voiles. Le rituel est quotidien, tantôt chez l'une, tantôt chez l'autre, et les hommes n'apparaissent pas, ou bien se tiennent à distance, en respect. Les femmes ne travaillent plus.
Sauf une. Kübra, elle, ne s'arrête pas. Les petits gâteaux, c'est elle qui les a disposés. Le thé, c'est elle qui l'a préparé. Kübra est la nouvelle venue - et, de fait, elle sert un peu dans toutes les maisons de la famille élargie.
De temps en temps, elle me rejoint. Elle regarde avidement toutes mes photos et m'interroge sur les pays que j'aie déja traversés. Quand j'avais raconté mon voyage le premier jour c'était la seule qui m'avait regardé avec des yeux ronds, grands ouverts. Quand les autres m'avaient comme a l'accoutumée asséné que c'était trop dur, impossible et absurde, elle les avait pour une fois contredit : "Attendez, mais c'est super ! Vous imaginez, aller de ville en ville, de pays en pays, les visiter, un par un...". Elle n'en était pas revenue.
Et a présent, de temps en temps, entre la vaisselle et l'aspirateur, Kübra rêve avec moi. N'y tenant plus, je lui demande, déjà regrettant ma question : "Mais pourquoi tu ne fais pas d'études ?". Pour la premiere fois, l'espace d'un instant, elle quitte son air de femme au foyer modèle. Assise par terre en tailleur, elle lève les yeux au ciel pour répondre à ma question.
" J'ai cinq grands frères alors, pour moi, c'était hors de question...
- Mais toi tu voulais y aller, à l'université ?
- Ben oui, j'aurais bien aimé, mais bon..."
Nouveau roulement d'yeux, le même que celui de toutes les adolescentes qui un jour ou l'autre trouvent que leurs parents ont pris la mauvaise décision, mais qui acceptent et passent à autre chose. Le même que celui qu'elle fera quelques heures plus tard, quand toute la famille m'accompagnera visiter la ville, et qu'elle devra rester à la maison préparer le repas du soir. Minuscules instants de rebellion volés, avant que Kübra ne reprenne le rôle que d'autres lui ont assigné.
L'ascension du dernier col est épique. La route n'est pas déneigée et mon vélo, transi de froid, peine à avancer. Je m'arrête régulierement pour tenter d'ôter la glace qui s'accumule sur mes pneus, entrainant des frottements supplémentaires qui me ralentissent irrémédiablement. Je sens que je me refroidis, penchée dans le vent glacé sur les roues de mon vélo, mais impossible de faire autrement... Les chiens eux aussi s'y mettent. Deux fois ce jour-là des molosses me harcèlent. Impossible de les semer. Il me faut m'arrêter, face à eux, crier, jeter des cailloux, me résigner et attendre de longues minutes qu'enfin ils s'éloignent et me laissent repartir. Je sens le froid partout en moi, et je n'arrive plus à me réchauffer une fois sur le vélo. Avancer, avancer, ne pas avoir peur... Comme une prière un peu grandiloquente je crie, rageuse, face au vent qui ne me laisse pas tranquille le poème de Nazım Hikmet que je récite depuis quelques jours déja.
"A Erzurum, l'hiver est rude mon enfant.
Les moustaches s'y givrent de glace.
On meurt debout à Erzurum,
On n'y accepte pas la défaite..."
Enfin, le col arrive et avec lui le refuge a la porte duquel je tambourine, laissant enfin éclater ma peur maintenant que je suis hors de danger. On m'ouvre, la chaleur du poele agit comme un aimant. Je m'effondre épuisée sur le canapé du salon. Bien consciente, et un peu honteuse, d'avoir un peu joué avec le feu ce jour-là.
Mais je l'ai fait, et je me découvre plus forte que je ne le croyais. Et c'est toute la Turquie qui me félicitera deux jours plus tard quand, un peu après le panneau Erzurum, m'arrêtant pour un thé plus que bienvenu dans une station service, le pompiste ouvrira de grands yeux incrédules en sachant que je viens de Trabzon, et passant enfin du futur au passé il ne me demandera plus : "Mais comment tu vas faire ?"... mais bien : "Mais comment tu as fait ?"
Après avoir visité ton blog pour la première fois il y a à peine quelques jours, j'étais curieux et très impatient d'avoir la suite! Après de nombreuses visites quotidiennes sur le blog, me voilà récompensé! Un article, et surtout un article qui donne le moral... Vaincre ses doutes, ses peurs, et au passage quelques cols enneigés... CHAPEAU BAS!
RépondreSupprimerSalut Juliette,
RépondreSupprimerça fait plaisir de te lire aujourd'hui et constater que tu as retrouvé le moral et la rage d'aller de l'avant!Toi, tu as de la chance, tu as de la neige! Ici, pas un flocon en vue et les enfants qui piaffent d'impatience pour chausser les skis! En tous cas, soit prudente sur ton vélo et les routes gelées.. Bon courage et à bientôt. Bisous. Céline et Olivier
Salut Juliette, c'est Louis (un ami à Clément),
RépondreSupprimerTout d'abord félicitations pour le périple que tu as déjà parcouru, tu t'es montrée d'une force incroyable pour arriver jusqu'où tu es. J'espère que tu ne perdras pas cette puissance intérieure qui te pousse vers l'avant!
J'espère aussi que tes rencontres t'aideront à la conserver, car jusqu'ici, il semble en majorité que celles-ci t'ont apporté du "carburant" tant physique que mental.
Continue comme ça, c'est toujours un immense plaisir de te suivre tout au long de ta traversée!
(au passage, tu fais de chouettes photos! :D)
Salut Juliette,
RépondreSupprimerAlors là RESPECT ma grande ! Tu sais que je regarde tous les jours s'il y a du nouveau sur ton blog, tu nous as rendu accros ! J'ai adoré ton dernier récit, je tiens à te dire que tu as de la chance, tu étais tombée dans une famille typiquement turque. Ce modèle se retrouve chez presque partout en Turquie. C'est une famille très représentative. Tu parles très bien des turcs, je te remercie et c'est chouette que tu cite Nâzim Hikmet.
tu as raison pour Kübra (la gelin -bru- comme on dit), elle est mariée et elle est la bru de toute la famille. Elle accepte sa situation, par contre plus tard (j'en suis certaine) elle dira à sa fille : étudie, trouve un travail, ne fais pas comme moi... (on me le dit souvent)
Une fois tu avais écris que les gens te donnaient beaucoup, tu reçois beaucoup mais que tu avais l'impression de ne rien donner en échange. Voilà ce que tu leur donne Juliette, pour toutes les personnes, les villageois en Europe et en Turquie que tu as rencontrés, tu es une fenêtre vers l'extérieur. Pour certains tu devais la première française de leurs vies. Tu éveilles leurs curiosités, tu les fais rêver. Et ça très chère Juliette ça n'a pas de prix!
J'espère que tu as des collants qui tiennent chauds! hahaha
écris plus souvent. Bisou
Selcan
Frantz hat gesagt :
RépondreSupprimerMoi aussi je regarde tous les jours surtout depuis que maman nous a dit que les conditions climatiques étaient épouvantables, je suis un peu rassuré ... jusqu'à la prochaine !
J'espère qu'un peu de chaleur d'ici passera par ton écran quand tu liras ces mots.
Il faudra que tu regardes le film de celui qui fait les petites émissions "j'irai dormir chez vous", ça se passe aux states, et j'ai fort pensé à toi en le regardant : on y voit des belles rencontres mais aussi des vrais moments d'angoisse ... comme ton dernier récit.
Bisous de nous 4.
Bravo Juliette. Je viens de découvrir ton blog grâce à un mail qui circule chez les Z ... et j'ai tout lu sans pouvoir m'arrêter ! MAGNIFIQUE ! Je viens de terminer le livre de Paolo Rumiz "Aux frontières de l'Europe" qui a un certain succès mais c'est du pipi de chat à côté de tes textes. Sais-tu que pendant que tu pédalais, Jacques Millet (Z 53 ... ) descendait le Danube en canoé et Manue Gros ne devait pas être loin de toi en vélo aussi !
RépondreSupprimerOn attend la suite avec impatience. Grosses bises. Eva & Jean-Pierre de Metz
haaaa je te retrouve!!super contente!!tu as retrouvé ta force et ton enthousiasme!!!continuuuues!!!on pense fort à toi!!!et couvres toi bien!!!c'est pas le moment de tomber malade!!;) pleins de bisous réchauffants!!hihi
RépondreSupprimerJohanna!!
Bravo! mille et mille fois bravo!je suis ton magnifique périple depuis presque le début et je m'inquiète quand tu restes longtemps sans écrire .Ca a été une joie pour moi et mon entourage de te lire enfin et voir comme tu as bien réussi ton défi Je t'embrasse et te souhaite encore beaucoup de courage pour le reste de ton voyage .ici nous t'embrassons tous
RépondreSupprimerA force de te lire depuis que tu es partie, j'en arrive à la conclusion suivante : il te suffit d'avoir le moral au moins aussi haut que les cols que tu veux franchir. J'imagine que c'est plus facile à dire qu'à faire ...
RépondreSupprimerEt quant aux Turcs, ils ont réussi à te redonner le courage de continuer ; ils sont vraiment très forts, ces Turcs.
Bon courage ma belle, et prends quand même bien soin de toi.
Grosses grosses bises de tout le monde à Marseille.
Bravo! C'est vraiment génial ce que tu fais, Juliette! Enormes bisous de Nelly et ses parents.
RépondreSupprimerCourage, ce que tu fais est admirable : quelle belle façon d'aller vers les autres... Nous sommes avec toi !
RépondreSupprimerAller au-delà, toujours plus loin et plus haut, franchir les cols (les vrais et les ceux que nous dressons parfois nous mêmes); découvrir grâce à tes récits et tes exploits, que moi aussi je peux trouver les ressources pour avancer encore ! Merci à toi pour tout cela !!Veille bien sur toi ; je crois que nous sommes nombreux à suivre ton merveilleux voyage.
RépondreSupprimerJuliette,
RépondreSupprimerDécouvrir ces pays à vélo,affronter les difficultés sous différents aspects tels que tu l'exprimes, c'est magnifique mais quelle combativité!
Celà force notre admiration.
Surtout, soit prudente.
Bises bretonnes
salut juju,
RépondreSupprimerc'est toujours avec autant d'admiration que je t'envoies toutes mes pensées et te souhaite beaucoup de courage pour la suite!! tu es vraiment exceptionnelle, bises
marie-pierre
bonjour JUliette
RépondreSupprimerque de chemin parcouru depuis ce 11 juillet...
que tes écrits sont passionnés et passionnants,on y lit aussi entre les lignes et les larmes ne sont pas loin quand je te sens inquiète et que tu te poses plein de questions.
tu as rencontré des gens magnifiques et plein de sagesse.Entends-les et continue à être forte et à prendre les bonnes décisions.Surtout prends bien soin de toi.
J'attends ton prochain récit avec impatience
grosses bises Yolande
cela fait vraiment plaisir de te savoir heureuse, de lire que tu franchis tous ces obstacles, que tu avances. On avance avec toi et cela nous fait réfléchir sur nos propres obstacles de la vie quotidienne qu'ils soient bénins ou difficiles, cela nous permet de relativiser sur plein de choses , Merci Juliette :-D Gros bisous Marion
RépondreSupprimerSalut Juliette!
RépondreSupprimerJe suis émerveillée par ce que tu fais et par le nombre incroyable de barrières infranchissables que tu as franchies. Et cette façon de ne jamais tenir les choses pour acquises. Waow. Moi, je l'aurais pris ce train.
Avec toute mon admiration, dans l'attente de te relire bientôt,
plein de courage et de bises parisiennes.
Salut Juliette ! Nous sommes Léa et Clara, deux collegiennes de Charmes qui préparent une redaction sur les voyages et nous devons la présenter sous forme de carnet de bord.
RépondreSupprimerNous nous inspirons de tes voyages. Nous te félicitons tu es vraiment très courageuse!et sportive!